Plusieurs centaines de clandestins débarquent à Lampedusa
Onze embarcations transportant près de 850 clandestins, pour la plupart tunisiens, sont arrivées dans la nuit de dimanche à lundi sur l'île italienne de Lampedusa. Ces nouveaux arrivants sont venus s'ajouter à la centaine de migrants arrivés au cours du week-end sur l'île en dépit d'une météo défavorable et d'une mer agitée.
Les embarcations sont arrivées entre 21 heures et 6 heures du matin, et une autre embarcation avec une centaine de personnes à bord était en vue lundi matin. En raison de conditions météo plus favorables qui devraient perdurer jusqu'à mardi, d'autres débarquements en provenance de Tunisie sont attendus lundi et mardi.
Aucun de ces immigrés ne semble venir de Libye alors que les autorités italiennes craignent un exode massif en provenance de leur ancienne colonie. Plus de 7 000 Tunisiens ont fui vers l'Italie depuis le renversement, en janvier, de leur président Zine El-Abidine Ben Ali. Des dizaines de milliers d'immigrés ont, en outre, franchi la frontière vers la Tunisie pour fuir les combats en Libye. A Lampedusa, les habitants craignent qu'un afflux de migrants nuise à la saison touristique cet été.
DES MIGRANTS TRANSFÉRÉS VERS D'AUTRES CENTRES D'ACCUEIL
Tous les immigrés doivent être transférés dans le centre d'accueil de l'île, où se trouvent déjà un millier de personnes, alors que sa capacité est de 850 lits. Le maire de Lampedusa, Bernardino De Rubeis, a appelé dimanche le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, qui a assuré que les opérations de transports aérien et maritime reprendraient lundi pour transférer les clandestins dans d'autres centres d'accueil.
Lundi matin, un premier avion avec une centaine de clandestins à bord a quitté Lampedusa pour Crotone, en Calabre, et 64 autres ont embarqué sur un ferry à destination de Porto Empedocle, près d'Agrigente, en Sicile. En février, l'Italie a demandé l'aide de l'Union européenne pour faire face à l'arrivée de migrants clandestins en provenance de Tunisie. Pour aider Rome à affronter cet afflux de clandestins, dont la majorité souhaiterait se rendre en France, l'UE a déployé une mission de Frontex, l'agence de surveillance des frontières de l'Union.
![]() |
Près de 850 clandestins, pour la plupart tunisiens, sont arrivées dans la nuit de dimanche à lundi sur l'île italienne de Lampedusa. |
Onze embarcations transportant près de 850 clandestins, pour la plupart tunisiens, sont arrivées dans la nuit de dimanche à lundi sur l'île italienne de Lampedusa. Ces nouveaux arrivants sont venus s'ajouter à la centaine de migrants arrivés au cours du week-end sur l'île en dépit d'une météo défavorable et d'une mer agitée.
Les embarcations sont arrivées entre 21 heures et 6 heures du matin, et une autre embarcation avec une centaine de personnes à bord était en vue lundi matin. En raison de conditions météo plus favorables qui devraient perdurer jusqu'à mardi, d'autres débarquements en provenance de Tunisie sont attendus lundi et mardi.
Aucun de ces immigrés ne semble venir de Libye alors que les autorités italiennes craignent un exode massif en provenance de leur ancienne colonie. Plus de 7 000 Tunisiens ont fui vers l'Italie depuis le renversement, en janvier, de leur président Zine El-Abidine Ben Ali. Des dizaines de milliers d'immigrés ont, en outre, franchi la frontière vers la Tunisie pour fuir les combats en Libye. A Lampedusa, les habitants craignent qu'un afflux de migrants nuise à la saison touristique cet été.
DES MIGRANTS TRANSFÉRÉS VERS D'AUTRES CENTRES D'ACCUEIL
Tous les immigrés doivent être transférés dans le centre d'accueil de l'île, où se trouvent déjà un millier de personnes, alors que sa capacité est de 850 lits. Le maire de Lampedusa, Bernardino De Rubeis, a appelé dimanche le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, qui a assuré que les opérations de transports aérien et maritime reprendraient lundi pour transférer les clandestins dans d'autres centres d'accueil.
Lundi matin, un premier avion avec une centaine de clandestins à bord a quitté Lampedusa pour Crotone, en Calabre, et 64 autres ont embarqué sur un ferry à destination de Porto Empedocle, près d'Agrigente, en Sicile. En février, l'Italie a demandé l'aide de l'Union européenne pour faire face à l'arrivée de migrants clandestins en provenance de Tunisie. Pour aider Rome à affronter cet afflux de clandestins, dont la majorité souhaiterait se rendre en France, l'UE a déployé une mission de Frontex, l'agence de surveillance des frontières de l'Union.