Mais qui va garder les enfants ?
L'égalité entre les hommes et les femmes est loin d'être effective en France. Et ce n'est pas en exaltant les valeurs dites féminines que la société y parviendra. Pour Brigitte Grésy, il ne peut y avoir d'égalité professionnelle tant que subsistera l'obstacle de l'inégal partage des temps familiaux et professionnels entre les hommes et les femmes. Pour Monique Boutrand, instaurer un congé paternité de deux mois est une piste à suivre, en plus des 40 propositions formulées par Brigitte Grésy dans un rapport remis au gouvernement... en 2009. Il y a donc urgence et à l'Etat de montrer l'exemple, écrivent séparément François Milewski et Angèle Malâtre. Déjà que les femmes, insiste Claudine Baudino, sont les oubliées des célébrations nationales, il ne faudrait pas qu'elles soient les oubliées de l'Etat et de l'entreprise. Mais à quoi ressemblerait justement un "capitalisme féminin" ?, s'interroge Rafik Smati. Il faudrait d'abord, suggère Pascale Weil, renoncer aux quotas de parité : ce qui compte, c'est ce qu'on fait, pas ce qu'on est. En Occident peut-être, mais dans le monde arabe, la situation est beaucoup plus lente, même si le soulèvement du monde arabe est aussi celui des femmes qui ont des droits et qu'il faut respecter, co-écrivent Nadia Chaabane, Sérénade Chafik, Suzy Rojtman, Maya Surduts. Une actualité qui là-bas comme dans une France tourmentée par le débat sur l'islam, crispe les mentalités féminines, poussant Anne Zelensky,à répondre à Caroline Fourest.
L'égalité entre les hommes et les femmes est loin d'être effective en France. Et ce n'est pas en exaltant les valeurs dites féminines que la société y parviendra. Pour Brigitte Grésy, il ne peut y avoir d'égalité professionnelle tant que subsistera l'obstacle de l'inégal partage des temps familiaux et professionnels entre les hommes et les femmes. Pour Monique Boutrand, instaurer un congé paternité de deux mois est une piste à suivre, en plus des 40 propositions formulées par Brigitte Grésy dans un rapport remis au gouvernement... en 2009. Il y a donc urgence et à l'Etat de montrer l'exemple, écrivent séparément François Milewski et Angèle Malâtre. Déjà que les femmes, insiste Claudine Baudino, sont les oubliées des célébrations nationales, il ne faudrait pas qu'elles soient les oubliées de l'Etat et de l'entreprise. Mais à quoi ressemblerait justement un "capitalisme féminin" ?, s'interroge Rafik Smati. Il faudrait d'abord, suggère Pascale Weil, renoncer aux quotas de parité : ce qui compte, c'est ce qu'on fait, pas ce qu'on est. En Occident peut-être, mais dans le monde arabe, la situation est beaucoup plus lente, même si le soulèvement du monde arabe est aussi celui des femmes qui ont des droits et qu'il faut respecter, co-écrivent Nadia Chaabane, Sérénade Chafik, Suzy Rojtman, Maya Surduts. Une actualité qui là-bas comme dans une France tourmentée par le débat sur l'islam, crispe les mentalités féminines, poussant Anne Zelensky,à répondre à Caroline Fourest.
