Le HCR et l'OIM s'apprêtent à rapatrier 15.000 réfugiés bloqués à la frontière tuniso-libyenne
Alors que la situation semble se stabiliser à la frontière sud de la Tunisie après le flux massif de réfugiés fuyant la Libye, les organisations humanitaires internationales se proposent de mener une action conjointe pour parachever l'évacuation de quelque 15.000 réfugiés encore bloqués dans la zone de Ras Jédir, principal poste frontalier tuniso-libyen.
Ce programme a été évoqué par le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Antonio Gutterres et le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) William Lacy Swing, lors d'une entrevue mardi avec le ministre tunisien des affaires étrangères Mouldi Kéfi.
Les responsables des deux organisations, cités par l'agence officielle TAP, ont déclaré avoir exprimé leurs "remerciements au peuple et au gouvernement tunisiens pour avoir permis l'ouverture de la frontière tuniso-libyenne aux migrants fuyant la Libye et leur avoir apporté l'assistance et la protection nécessaires".
MM. Gutterres et Lacy Swing ont également salué "les efforts déployés par la Tunisie afin de permettre l'évacuation humanitaire vers leurs pays d'origine de dizaines de milliers de ressortissants asiatiques, égyptiens et africains".
Lundi, quelque 1.800 réfugiés sont arrivés en provenance de Libye, contre une moyenne de 10 à 12.000 personnes par jour précédemment.
Au total, 105.000 réfugiés dont 50.000 Egyptiens, 19.000 Tunisiens et 15.000 Bengalis ont franchi le poste frontalier de Ras Jédir du 20 février au 7 mars.
Le HCR s'emploie à aider au rapatriement des ressortissants bengalis encore bloqués par milliers à la frontière.
En visite sur les lieux une envoyée spéciale du ministère italien des affaires étrangères Margherita Boniver, s'est de son côté engagée à rapatrier à partir de mercredi des ressortissant bengalis, en plus de 300 Egyptiens et 60 Maliens.
Malgré l'amélioration de la situation, les organisations humanitaires tunisiennes et internationales déployées au poste frontalier et dans les camps de réfugiés prévoient une intensification du flux des expatriés due à l'escalade des violences en Libye.
Selon la TAP, elles craignent que ce soit un "calme qui précède la tempête". Appréhendant "une nouvelle crise à la frontière" tuniso-libyenne, elles "s'apprêtent à faire face aux imprévus".
D'importantes aides internationales ont été acheminées ces derniers jours vers Ras Jédir d'Algérie, d'Allemagne, des Emirats arabes Unis (EAU) et du Maroc au cours de la dernière période. AP
Alors que la situation semble se stabiliser à la frontière sud de la Tunisie après le flux massif de réfugiés fuyant la Libye, les organisations humanitaires internationales se proposent de mener une action conjointe pour parachever l'évacuation de quelque 15.000 réfugiés encore bloqués dans la zone de Ras Jédir, principal poste frontalier tuniso-libyen.
Ce programme a été évoqué par le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Antonio Gutterres et le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) William Lacy Swing, lors d'une entrevue mardi avec le ministre tunisien des affaires étrangères Mouldi Kéfi.
Les responsables des deux organisations, cités par l'agence officielle TAP, ont déclaré avoir exprimé leurs "remerciements au peuple et au gouvernement tunisiens pour avoir permis l'ouverture de la frontière tuniso-libyenne aux migrants fuyant la Libye et leur avoir apporté l'assistance et la protection nécessaires".
MM. Gutterres et Lacy Swing ont également salué "les efforts déployés par la Tunisie afin de permettre l'évacuation humanitaire vers leurs pays d'origine de dizaines de milliers de ressortissants asiatiques, égyptiens et africains".
Lundi, quelque 1.800 réfugiés sont arrivés en provenance de Libye, contre une moyenne de 10 à 12.000 personnes par jour précédemment.
Au total, 105.000 réfugiés dont 50.000 Egyptiens, 19.000 Tunisiens et 15.000 Bengalis ont franchi le poste frontalier de Ras Jédir du 20 février au 7 mars.
Le HCR s'emploie à aider au rapatriement des ressortissants bengalis encore bloqués par milliers à la frontière.
En visite sur les lieux une envoyée spéciale du ministère italien des affaires étrangères Margherita Boniver, s'est de son côté engagée à rapatrier à partir de mercredi des ressortissant bengalis, en plus de 300 Egyptiens et 60 Maliens.
Malgré l'amélioration de la situation, les organisations humanitaires tunisiennes et internationales déployées au poste frontalier et dans les camps de réfugiés prévoient une intensification du flux des expatriés due à l'escalade des violences en Libye.
Selon la TAP, elles craignent que ce soit un "calme qui précède la tempête". Appréhendant "une nouvelle crise à la frontière" tuniso-libyenne, elles "s'apprêtent à faire face aux imprévus".
D'importantes aides internationales ont été acheminées ces derniers jours vers Ras Jédir d'Algérie, d'Allemagne, des Emirats arabes Unis (EAU) et du Maroc au cours de la dernière période. AP